Chaque 11 octobre, le monde célèbre la journée internationale des filles depuis 2011. Cette année est la 4ième édition. Dans de nombreux
pays en développement, les filles sont trop souvent les premières victimes du
non-respect des droits de l’enfant et les dernières à avoir accès à
l’éducation. Il est pourtant largement démontré qu’investir dans l’éducation
des filles est un puissant levier de développement et permet de briser le
cercle vicieux de la pauvreté.
Et ex-secrétaire général des Nations Unies Koffi Ann dit "Il
n’existe aucun instrument de développement plus efficace que l’éducation des
filles. Si nous voulons que nos efforts aboutissent à la construction d’un
monde en meilleure santé, plus pacifique et équitable, les classes du monde
doivent être remplies de filles aussi bien que de garçons".
Violences,
discriminations, exploitation, mariages et grossesses précoces… les filles sont
victimes de nombreuses inégalités de droits, qui deviennent rapidement des
barrières à leur éducation.
Les barrières à l’éducation des
filles
Les mariages
et grossesses précoces sont phénomènes courants dans les pays en développement
: 1 fille sur 3 est mariée de force avant l’âge de 18 ans, ce qui
représente 15 millions de filles chaque année (UNICEF, 2014). Une fois
mariées, les filles, victimes de discriminations et soumises à leur mari, sont
généralement déscolarisées pour s’occuper du foyer.
Les
grossesses précoces sont donc courantes, et entraînent souvent des
complications de santé : les complications pendant la grossesse et
l’accouchement sont la deuxième cause de décès pour les jeunes filles de 15
à 19 ans dans le monde (OMS, 2014).
De plus,
même si l’école est censée être gratuite dans la plupart des pays du monde, la
scolarisation d’un enfant est un coût que beaucoup de familles ne peuvent
assumer, et surtout pour une fille, souvent considérée comme un poids dans la
famille.
Beaucoup
d’entre elles doivent ainsi travailler pour aider leurs parents à subvenir aux
besoins de la famille : le travail infantile touche plus de 116 millions de
filles de 5 à 17 ans dans le monde (Observatoire des inégalités, 2014).
La campagne pour l’éducation des
filles de Plan International
Parce qu’1
fille sur 5 dans le monde reste privée d’école, nous devons continuer à agir
ensemble contre les freins à l’éducation dont les filles sont les premières
victimes.
En 2011, grâce à la mobilisation de Plan International
dans le monde et à ses nombreux soutiens, le 11 octobre a été reconnu
Journée internationale des filles par l’ONU.
Plan
International a choisi de faire de ce 11 octobre une journée de mobilisation
pour l’accès des filles à une éducation de qualité, et un temps fort de
campagne pour attirer l’attention de l’opinion internationale sur le levier que
constitue l’éducation des filles dans le développement économique d’un pays.
Nous luttons
également contre les inégalités faites aux filles à travers 393 projets en
faveur des filles, qui a
pour but d’agir sur les droits des filles à accéder à la santé, à
l’éducation, à la connaissance de leurs droits et à leur protection.
Et les garçons ?
Nous devons
nous souvenir que l’égalité des genres est importante pour les garçons aussi. Il est essentiel que les filles et
les garçons se soutiennent mutuellement pour se libérer des pressions qui leur
dictent comment il « doivent » être, agir et ressentir.
Pour ce qui nous concerne, nous devons nous mettre ensemble pour voir les problèmes majeurs qui empêchent les filles à se scolariser. Ce dimanche à 13h dans la grande salle paroissiale, nous invitons toutes les filles pour une conférence à cette occasion.
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