Avant, pendant et après la campagne électorale en RDC plus dans la capitale à Kinshasa. Une période aussi mouvementée, troublante, exigeante, fatigante et aussi une période de découverte. j'ai sillonné les quartiers de Selembao, les rues, les parcelles, les églises, les hôpitaux, les écoles et autres édifices publiques. J'ai remarqué que la population souffre réellement. Dans chaque quartier le même refrain qui reprenne " Nous voulons le changement et cela maintenant", l'absence de l'état dans la gestion quotidienne, la pauvreté, l'analphabétisme, le manque de formations, manque d'instruction, les quartiers populaire et plein des jeunes malheureusement qui ne font rien le long de la journée mais qui se livrent à la boisson et aux cigares. Ce que j'ai plus aimé, c'est le contact avec la population, elle a voulu se faire entendre et j'ai offert mes oreilles, elle a voulu être considérée et cela a été fait. Chaque jour qui passait, avec mon équipe composé de mes deux gardes, mes chargés de presse, mon secrétaire, le coordonnateur de la campagne, ainsi de suite, on programmé la veille ce qu'on devrait faire le lendemain, avec une ambiance familiale, tout se passé bien. Partout ou tu passais, il faut laisser un peu d'argent pour acheter soit l'eau ou le jus aussi location chaise. Nul part j'ai vu les gens me dire vient et nous nous prenons en charge; même pour les chaises jamais. J'ai compris que ventre en famé n'a point d'oreille, il suffit d'un petit rien et la population cède. Aussi, avec un discours bien préparé, un grand nombre des gens te donne confiance.