Avant, pendant et après la campagne électorale en RDC plus dans la capitale à Kinshasa. Une période aussi mouvementée, troublante, exigeante, fatigante et aussi une période de découverte. j'ai sillonné les quartiers de Selembao, les rues, les parcelles, les églises, les hôpitaux, les écoles et autres édifices publiques. J'ai remarqué que la population souffre réellement. Dans chaque quartier le même refrain qui reprenne " Nous voulons le changement et cela maintenant", l'absence de l'état dans la gestion quotidienne, la pauvreté, l'analphabétisme, le manque de formations, manque d'instruction, les quartiers populaire et plein des jeunes malheureusement qui ne font rien le long de la journée mais qui se livrent à la boisson et aux cigares. Ce que j'ai plus aimé, c'est le contact avec la population, elle a voulu se faire entendre et j'ai offert mes oreilles, elle a voulu être considérée et cela a été fait. Chaque jour qui passait, avec mon équipe composé de mes deux gardes, mes chargés de presse, mon secrétaire, le coordonnateur de la campagne, ainsi de suite, on programmé la veille ce qu'on devrait faire le lendemain, avec une ambiance familiale, tout se passé bien. Partout ou tu passais, il faut laisser un peu d'argent pour acheter soit l'eau ou le jus aussi location chaise. Nul part j'ai vu les gens me dire vient et nous nous prenons en charge; même pour les chaises jamais. J'ai compris que ventre en famé n'a point d'oreille, il suffit d'un petit rien et la population cède. Aussi, avec un discours bien préparé, un grand nombre des gens te donne confiance.
Le jour du scrutin,la pluie a été notre alliée et a permit à ce qu'il ait un bon climat mais hélas, seulement quand il plait, les routes et avenues deviennent inaccessibles. J'étais calme à la maison tout en suivant la radio et la télévision de ce qui se passe et mon téléphone n'arrêter de sonner. Vers 13h30', je me suis décidée d'aller afin voter. Arrivé à mon centre de vote, j'ai vu beaucoup des gens qui ne retrouvaient pas leur nom et cela faisait de vas et vient. Mais quant à moi mon nom a été trouvé simplement et suis entré dans le bureau en remplissant toute les formalités et voté ensuite.
A la sortie, j'ai échangé avec une responsable du centre qui me parlé des difficultés rencontrées lorsque les électeurs venaient pour d'abord voir leur nom et ensuite voté mais une chose et que la majorité soit 75% des électeurs ne savent pas lire alors, ils ont eu le travail de chercher pour eux.
Une chose encore après le vote, suis resté juste à côté du centre de vote dans la parcelle familiale ou j'ai commencé de voir des vas et vient des émissaires des autres candidats à la recherche de la tricherie avec les présidents des centres de vote et autres membres de la ceni. Il y a eu vraiment avec les présidents des centres et surtout avec les candidats qui avaient des écoles, une grande tricherie. Je cite par exemple, un président qui me dit: je dis aux gens que la machine pose problème et j'essaie alors que je suis entrain de voter pour un candidat qui m'a donné 500 USD. Donc ce genre des cas se sont multipliés et a permit aux autres d'être élus.
Une chose aussi est que la machine à voter qui était considérée comme simple imprimante était devenue un ordinateur avec wifi et on a considéré que le comptage électronique et non manuel.
Donc mon expérience entant que candidate aux élections de 2018 en RDC est qu'il faut vraiment faire la rencontre avec les électeurs mais se préparer financièrement aussi; être présent partout, presse, terrain, actions et autres.
Une chose encore après le vote, suis resté juste à côté du centre de vote dans la parcelle familiale ou j'ai commencé de voir des vas et vient des émissaires des autres candidats à la recherche de la tricherie avec les présidents des centres de vote et autres membres de la ceni. Il y a eu vraiment avec les présidents des centres et surtout avec les candidats qui avaient des écoles, une grande tricherie. Je cite par exemple, un président qui me dit: je dis aux gens que la machine pose problème et j'essaie alors que je suis entrain de voter pour un candidat qui m'a donné 500 USD. Donc ce genre des cas se sont multipliés et a permit aux autres d'être élus.
Une chose aussi est que la machine à voter qui était considérée comme simple imprimante était devenue un ordinateur avec wifi et on a considéré que le comptage électronique et non manuel.
Donc mon expérience entant que candidate aux élections de 2018 en RDC est qu'il faut vraiment faire la rencontre avec les électeurs mais se préparer financièrement aussi; être présent partout, presse, terrain, actions et autres.
Courage Mme Evelyne
RépondreSupprimerMerci beaucoup
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