Chers amis,
Toujours dans le même
objectif, je viens vous demander des éclaircissements, sur tout un
passage sur le Kikumbi, que je viens de lire dans le livre de Camille
Kuyu Mwissa,
publié en 2005 aux éditions Karthala et qui s'intitule : "Parenté et famille dans les cultures africaines".
Je le cite :
"
Le Kikumbi est un rite de passage destiné à faire accéder au pays
kongo, les jeunes filles à un nouveau statut : celui d'épouse et de
mère.
(...) toute jeune fille était soumise, dés sa 1ère
menstruation, à ce rite consistant à l'isoler pendant un certain temps
dans une maison dénommée Nzokumbi. Cette vie de recluse s'étendait sur
une période de quatre saisons sèches(...) La réclusion de la
kikumbi ne prend fin qu'après l'arrangement de son mariage par les
siens...(....) Comme pour tous les moments sensibles
de
l'existence du groupe, où il est nécessaire de mobiliser toutes les
forces rationnelles ou non, une danse est organisée la veille du dernier
jour de réclusion.
Le lendemain, après un bain
rituel, au bord du ruisseau, un repas est offert aux invités. Après le
départ de ces derniers, a lieu la levée des interdits : kusumuna kina.
Il
s'agit des interdits de travail et des interdits alimentaires. Par
contre,les interdits sexuels, étant permanents, ne peuvent être levés."
J'aimerai
savoir si certains d'entre vous ont pu être témoins et même vivre à la
danse de la fin de la kikumbi. Pensez-vous cette tradition toujours
vivace et si c'est le cas, quelles adaptations
a-t'elle subi au contact de la vie actuelle
?