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mardi 23 février 2016

LE KIKUMBI OU RITUEL

Chers amis,

Toujours dans le même objectif, je viens vous demander des éclaircissements, sur tout un passage sur le Kikumbi, que je viens de lire dans le livre de Camille Kuyu Mwissa, 
publié en 2005 aux éditions Karthala et qui s'intitule : "Parenté et famille dans les cultures africaines".
Je le cite :
" Le Kikumbi est un rite de passage destiné à faire accéder au pays kongo, les jeunes filles à un nouveau statut : celui d'épouse et de mère.
(...) toute jeune fille était soumise, dés sa 1ère menstruation, à ce rite consistant à l'isoler pendant un certain temps dans une maison dénommée Nzokumbi. Cette vie de recluse s'étendait sur une période de quatre saisons sèches(...)  La réclusion de la kikumbi ne prend fin qu'après l'arrangement de son mariage par les siens...(....) Comme pour tous les moments sensibles 
de l'existence du groupe, où il est nécessaire de mobiliser toutes les forces rationnelles ou non, une danse est organisée la veille du dernier jour de réclusion.

Le lendemain, après un bain rituel, au bord du ruisseau, un repas est offert aux invités. Après le départ de ces derniers, a lieu la levée des interdits : kusumuna kina.

Il s'agit des interdits de travail et des interdits alimentaires. Par contre,les interdits sexuels, étant permanents, ne peuvent être levés."

J'aimerai savoir si certains d'entre vous ont pu être témoins et même vivre à la danse de la fin de la kikumbi. Pensez-vous cette tradition toujours vivace et si c'est le cas, quelles adaptations 
a-t'elle subi au contact de la vie actuelle ?

1 commentaire:

  1. salut, j'ai aimé votre publication. j'écris actuellement une thèse sur un rite nommé Okumbi par certains et Okumbu par d'autres. mais celui ci est par contre un rite initiatique pour les nouveaux-nés. Toutefois, au cours de mes recherches j'ai eu le témoignage d'un rituel semblable à celui dont vous faites état ici. Il est pratiqué tel que décrit dans votre publication par le peuple Kota (Gabon). En effet, cette pratique est faite toujours par ce peuple au niveau du Gabon.

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