Plusieurs milliers des personnes ont perdus leur vie à cause de cette violence et de manque de la paix. En Afrique en particulier et dans le monde en général la paix n'existe plus. Chacun veut se mettre au dessus de l'autre et veut se prévaloir, une Nation veut écraser l'autre, les lobby veulent minimiser les coûts et maximiser les profils au prix même du sang. La pauvreté amène l'homme à l’extrémisme violent; des groupes armés sont crées partout dans le monde juste pour semer la désolation, la terreur, les viols, le pillages des ressources naturelles.
Nous invitons tout le monde de prêt ou de loin à s'y mettre pour mettre fin à l'extrémisme violent. Dans nos familles, dans nos milieux respectifs, dans nos échanges, nous devons cultiver l'amour et la paix. Bien que l'ONU lance à chaque fois l'appel pour la paix, rien ne marche au contraire, l'insécurité prend de l’ascenseur dans le monde entier. Ci-dessous la déclaration du message du Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan à l’occasion de la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2004:
La Journée internationale de la paix donne lieu tous les ans à une cérémonie spéciale mais, cette année, elle revêt encore plus d’importance car elle coïncide avec le cinquantième anniversaire de la cloche de la paix que nous faisons sonner chaque année à cette occasion.
C’est en 1954 que cette cloche, fondue dans le métal obtenu à partir de pièces de monnaie recueillies par des enfants dans une soixantaine de pays, a été offerte à l’Organisation par l’Association japonaise pour les Nations Unies. Depuis un demi-siècle, elle lance au monde un message puissant concernant l’aspiration de l’humanité à la paix. Tout ce temps-là, du plus fort de la guerre froide à la montée des conflits internes, de la propagation de la crise du sida à l’escalade du terrorisme, le message de la cloche est resté constant, clair et juste.
Aujourd’hui, le son de cette cloche est un réconfort lorsque nous songeons aux événements douloureux de l’an passé et il nous donne des forces pour affronter l’avenir. En cette semaine où les pays du monde se réunissent pour ouvrir la cinquante-neuvième session de l’Assemblée générale, nous savons que nous aurons de multiples défis à relever. Pour être à même de le faire efficacement, je crois qu’un certain nombre de priorités fondamentales méritent tout particulièrement notre attention.
Nous devons continuer à renforcer le système de la sécurité collective et nous assurer qu’il est capable de faire face aux menaces du XXIe siècle. Le Groupe d’experts de haut niveau que j’ai formé l’an dernier travaille d’arrache-pied à nous donner les idées qui nous permettront d’y arriver.
Nous devons renforcer la solidarité internationale face à de graves crises humanitaires comme celle du Darfour.
Nous devons faire plus en vue de forger un véritable partenariat mondial pour le développement, contre la faim, l’ignorance, la pauvreté et la maladie et pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement, que tous les États Membres ont approuvé comme schéma directeur pour l’édification d’un monde meilleur au XXIe siècle.
Et nous devons promouvoir une plus grande tolérance et une meilleure compréhension entre les peuples du monde. Rien ne peut davantage mettre en péril les efforts que nous déployons pour consolider la paix et parvenir au développement qu’un monde divisé en blocs religieux, ethniques ou culturels. Dans chaque nation, et entre toutes les nations, nous devons nous employer à promouvoir une unité fondée sur notre humanité commune.
Puissions-nous aujourd’hui puiser notre inspiration dans le son de cette cloche alors que nous nous efforçons d’atteindre ces buts. Que la cloche porte son message haut, juste et clair dans le monde entier.
Kofi Annan, secrétaire général de l'ONU, le 21 septembre 2004
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