7 octobre 2018
Au
troisième jour de sa visite en République démocratique du Congo (RDC),
la délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies s’est entretenue
avec des femmes politiques congolaises.
Dimanche
matin, le Conseil de sécurité a poursuivi sa mission à Kinshasa, la
capitale de la RDC, par une rencontre avec un groupe de femmes
politiques congolaises candidates aux élections générales du 23 décembre
2018.
La France, qui dirige la délégation du Conseil en RDC, avait indiqué, vendredi, que la participation politique des Congolaises et la lutte contre les violences faites aux femmes, faisaient partie des quatre priorités de leur mission à Kinshasa.
Cette réunion fut l’occasion pour les membres du Conseil d’entendre la voix des femmes candidates qui ont pu présenter les différents problèmes et défis qu’elles rencontrent dans leur participation à la vie politique congolaise.
Les femmes candidates aux élections du 23 décembre en RDC restent une minorité. Elles ne représentent que 12% du nombre total de candidats aux prochaines élections. Parmi elles, Marie Josée Ifoku est la seule femme parmi les candidats à l’élection présidentielle.
Pour Mme Ifoku, la participation des femmes congolaises à la vie politique du pays est cruciale, soulignant que les principaux problèmes qu’elles rencontrent résident dans la sécurité durant les élections et le financement pour mener campagne.
« Les femmes n’ont pas de moyens. Les femmes vivent dans la misère. Les femmes prennent tout le poids des décisions politiques que les hommes prennent », a expliqué Mme Ifoku au micro de Radio Okapi à l’issue de sa rencontre avec la délégation du Conseil de sécurité.
La violence que subissent les femmes en RDC fut l'autre thème majeur au menu de la discussion entre le Conseil de sécurité et les candidates congolaises. Une violence qui s’inscrit à plusieurs niveaux, a expliqué Mme Ifoku : « que ce soit au niveau de l’intimidation, de la discrimination ».
La rencontre avec le Conseil fut, selon Mme Ifoku, l’occasion d’entendre les problèmes des candidates congolaises « en tant que femmes, et non en tant qu’opposantes ou femmes de la majorité ».
Mme Ifoku s’est félicitée de l’écoute et de l’appui manifesté par le Conseil de sécurité aux femmes politiques congolaises. « Ils sont prêts à nous accompagner (…) et ils étaient très surpris de voir qu’il y a des femmes au niveau politique qui, malheureusement, ne sont pas assez connues mais ils nous ont écoutées et nous ont encouragées à aller de l’avant ».
Pour les membres du Conseil de sécurité, la RDC doit remédier au déficit de participation des femmes congolaises à la vie politique du pays.
« Il est clair que les femmes en RDC restent sous-représentées (en politique) et qu’elles doivent être entendues et soutenues pour que le pays puisse progresser en matière de gouvernance, de consolidation de la paix et de développement économique », a déclaré sur Twitter, l’Ambassadeur de Suède à l’ONU, Olof Skoog, qui participe à la visite du Conseil à Kinshasa.
La France, qui dirige la délégation du Conseil en RDC, avait indiqué, vendredi, que la participation politique des Congolaises et la lutte contre les violences faites aux femmes, faisaient partie des quatre priorités de leur mission à Kinshasa.
Cette réunion fut l’occasion pour les membres du Conseil d’entendre la voix des femmes candidates qui ont pu présenter les différents problèmes et défis qu’elles rencontrent dans leur participation à la vie politique congolaise.
Les femmes candidates aux élections du 23 décembre en RDC restent une minorité. Elles ne représentent que 12% du nombre total de candidats aux prochaines élections. Parmi elles, Marie Josée Ifoku est la seule femme parmi les candidats à l’élection présidentielle.
Pour Mme Ifoku, la participation des femmes congolaises à la vie politique du pays est cruciale, soulignant que les principaux problèmes qu’elles rencontrent résident dans la sécurité durant les élections et le financement pour mener campagne.
« Les femmes n’ont pas de moyens. Les femmes vivent dans la misère. Les femmes prennent tout le poids des décisions politiques que les hommes prennent », a expliqué Mme Ifoku au micro de Radio Okapi à l’issue de sa rencontre avec la délégation du Conseil de sécurité.
La violence que subissent les femmes en RDC fut l'autre thème majeur au menu de la discussion entre le Conseil de sécurité et les candidates congolaises. Une violence qui s’inscrit à plusieurs niveaux, a expliqué Mme Ifoku : « que ce soit au niveau de l’intimidation, de la discrimination ».
La rencontre avec le Conseil fut, selon Mme Ifoku, l’occasion d’entendre les problèmes des candidates congolaises « en tant que femmes, et non en tant qu’opposantes ou femmes de la majorité ».
Mme Ifoku s’est félicitée de l’écoute et de l’appui manifesté par le Conseil de sécurité aux femmes politiques congolaises. « Ils sont prêts à nous accompagner (…) et ils étaient très surpris de voir qu’il y a des femmes au niveau politique qui, malheureusement, ne sont pas assez connues mais ils nous ont écoutées et nous ont encouragées à aller de l’avant ».
Pour les membres du Conseil de sécurité, la RDC doit remédier au déficit de participation des femmes congolaises à la vie politique du pays.
« Il est clair que les femmes en RDC restent sous-représentées (en politique) et qu’elles doivent être entendues et soutenues pour que le pays puisse progresser en matière de gouvernance, de consolidation de la paix et de développement économique », a déclaré sur Twitter, l’Ambassadeur de Suède à l’ONU, Olof Skoog, qui participe à la visite du Conseil à Kinshasa.
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