En RDC, beaucoup des femmes vont en politique pas par conviction mais pour suivre ou soutenir quelqu'un; peu des femmes y vont pour lutter afin de changer les choses.
Aux élections de 2018, nous n'avons que 12% des femmes qui se sont portées candidates à ses élections que ça soit au niveau présidentiel, national que provincial. Et beaucoup de ses femmes candidates ne bougent pas, ne sont pas sur terrain par peur ou crainte d'être la cible de la population affamée et sans espoir. Être candidate aujourd'hui veut dire: - tu as beaucoup de moyens surtout financiers et matériels alors que ses femmes candidates sont celles-là qui disent nous pouvons changer les choses.
Une expérience étant femme candidate; j'arrive à un quartier pour parler avec les femmes maraîchères, je trouve des jeunes qui s'opposent de ma présence dans leur quartier et après un échange constructif, ils ont cédés mais alors, qu'est-ce que je n'ai pas reçu comme demande? Par-ci les ordonnances médicales, par-là de demande des fonds de commerce etc. Dans ces conditions, les femmes qui n'ont rien comme argent au départ, ne voient vraiment pas pourquoi aller sur terrain et battre campagne bien qu'elles ont le discours, les bonnes initiatives mais avec cette population de vendre affamé n'a point d'oreille, il est difficile à ce 12% des femmes après élection d'avoir même la moitié dont 5%.
Il est donc important de même prendre ce cas au sérieux et d'aider ses femmes au lieu de le laisser pour compte. Mias bien que c'est difficile, nous y sommes et nous y allons.
Courage à toute les femmes candidates aux élections de 2018 pourvu que cela soit effectivement organisée. Avec le prix Nobel de la paix du Dr Denis MUKWEGE, la force de lutter est avec nous.
Que Vive la RDC et les femmes congolaise
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